choops

Venez, je vous emmène {Mdp invité : Parapluie}

Jeudi 28 août 2008 à 23:47



J'aurais bien voulu voir bander Némo !

Qu'est ce que je vous aime, bande de folles !

Lundi 25 août 2008 à 14:54

Vous savez, Paris, la deuxième fois, c'est toujours aussi magique.

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Je souris à tout va en ce moment, c'est grave docteur ? Je viens tout juste de rentrer d'un week-end à Paris avec une personne on ne peut plus surprenante, et me voilà déjà plongée dans les préparatifs de mon retour à Strasbourg. Entre deux cartons, je suis allée faire le plein de nouveaux CD's cet après-midi, ce qui n'a fait qu'aggrandir mon sourire. (Ré)emménger à Strasbourg me met dans un état d'heureusité rarement atteint jusqu'ici. Un jour, quelqu'un m'a dit qu'on avait toujours le coeur dans la ville où on avait étudié. Je m'en souviens, j'avais souri bêtement à cette phrase, parce que je la trouvais digne d'un roman de quai de gare, et puis aussi parce que je ne savais pas. Je ne savais pas à quel point cette personne avait raison. Quand j'y pense, je n'ai vécu que quelques mois à Strasbourg, mais je sais que, plus tard, cette ville sera synonyme de mes plus belles années. Quand je serai à l'autre bout du monde (on y croit) et qu'on me demandera d'où je viens, je répondrai avec un sourire (et un brin de nostalgie peut-être), en repensant à toutes ces rencontres, ces découvertes, ces instants simples partagés sur les poufs de chez Mry ou le clic-clac de chez Pauline, ces midis chez Claire, ces quais de l'Ill et ces heures de galère liées à cette année d'HK. Des milliers d'images me reviennent (la plus marquante - allez savoir pourquoi - est la soirée de l'anniversaire de Cé, passée à faire des bulles, à manger des bonbons et à nous enregistrer) et je ne peux que sourire en pensant à tous ces moments qui m'attendent encore là-bas. J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte. L'indépendance est une drogue tellement enrichissante. Je passe mon temps à m'imaginer ma future chambre. Elle sera toute colorée, et pleine de photos, de posters, de bouquins et d'objets "fétiches" comme mes coussins et ma girafe en bois. En réalité, ma chambre sera sans doute plus petite qu'un trou à rat, mais on s'y sentira bien. Et puis je suis d'humeur fichtrement créative, mais, faute de place, tous mes projets devront attendre l'appartement que j'occuperai d'ici quelques années avec ma Fée (mais ceci est une autre histoire...) Pour finir, je n'ai pas eu de nouvelles de F. Peu importe, j'irai jouer à Amélie Poulain et lui griffonerai un mot au dos d'une photo que je laisserai sur sa porte, et toc ! Je ne laisserai rien ni personne (et surtout pas un mec) nuir à mon Bonheur !

Mercredi 20 août 2008 à 0:27

J'ai lu quelque part qu' il existe des instants qui valent des mondes. Et figurez-vous qu'aujourd'hui, j'ai découvert qu'il y avait des journées pleines de ces instants là. Ces instants merveilleux, où plus rien autour ne compte, ni le temps, ni l'espace. Seule compte la vie.
 

- VIAJAR POR EL MUNDO -


Une rencontre magique dans un endroit tout aussi magique (la librairie Kléber, au rayon Livres de voyages, c'est pour dire). Quelques heures passées à parler de tout et de rien, à oublier la frontière de la langue pour partager nos visons de la vie, à mélanger nos rêves, à l'écouter me parler de tous ses voyages. Des milliers de photos magnifiques, qui font voyager l'esprit (faute de mieux) bien loin de la gare de Strasbourg et des gens qui passent sans même se regarder, le nez sur leur montre, la tête dans leurs histoires de famille ou de boulot à en oublier de vivre. Un mot griffoné à l'arrière d'une carte postale du lac Titicaca. Une promesse de se voir pendant deux mois, pour profiter à fond de cette chance de s'être rencontrés.

Le genre de rencontre qui te remet les rêves en place, qui te donne envie d'y croire. De croire qu'il est possible de partir à la découverte du monde, "les poches vides et le coeur plein" comme dirait l'autre, de se nourir de rencontres, de sourires et de partage.


Et puis comme ce vendredi dix-neuf août avait apparement décidé d'être une belle journée, j'ai rencontré Guillaume (un autre Guillaume-train... Comme quoi Mry, on doit vraiment être faites l'une pour l'autre ^^) sur le quai d'une gare, entre ses bolas et un bouquin de Pennac. J'ai rencontré Clara aussi, petite princesse de cinq ans au sourire ravageur, ainsi que son petit frère Max,trois ans, réparateur de colliers-colorés. Et puis, j'ai été embauchée par une famille pour garder deux p'tits gnomes de six ans dès la rentrée ! A moi le retour au monde magique de l'enfance & à moi le beau billet d'avion qui nous emmènera - ma Fée et moi même - au Pérou l'été prochain :)
 

J'AI LE SOURIRE JUSQU'AUX OREILLES
Et dans les oreilles, j'ai Society d'Eddie Vedder

Jeudi 14 août 2008 à 0:22

Il y avait toi, moi et le mois d'avril

Mon histoire commence en janvier, par un commentaire laissé au hasard d'un blog. Je me souviens, ça parlait jonglage, donc forcément, ça avait attiré mon attention. Je fouille un peu le blog, lis d'anciens articles & apprends que le "shteuf" - comme il se surnomme lui-même - est également en classe prépa, ce qui commence à nous faire quelques points communs intéressants... Pour éviter les longs messages laissés sur nos tagboards respectives, nous échangeons rapidement nos adresses MSN. Le courant passe plutôt bien. Au fil des discussions, l'idée qu'il serait possible "d'allers plus loin" avec ce jeune homme vient se faire une petite place dans ma tête. Etant une fille plutôt peu sûre d'elle, je décide de ranger cette idée dans la case "idées-à-oublier-pour-éviter-de-te-faire-du-mal-mais-à-ressortir-si-besoin" de mon cerveau... Vous savez, la case située juste entre "projets-réalisables" et "rêves-qui-resteront-à-jamais-des-rêves". Mais nous nous égarons ! Nous voilà donc à échanger de longs messages, remplis de sous-entendus que je refuse de voir, avec ce Ximou qui s'avère être un mec on ne peut plus génial... Je ne vous raconte pas l'état avancé d'heureuseté de ma personne quand ledit Ximou m'annonce qu'il sera de la partie aux Artefacts. Je vais donc passer deux jours à ses côtés. En attendant le jour fatidique du festival, je passe une grande partie de mon temps à penser à lui, que je ne connais pas encore vraiment mais avec qui je m'entends si bien. J'essaye - tant bien que mal - de me raisonner en me disant qu'il est, et qu'il restera sans doute, un "simple" pote, une rencontre sympa du Net. Mon portable (ainsi que mon crédit qui défile plus rapidement que jamais) lui, tente de me prouver le contraire. Je deviens rapidement accroc' à tous ces messages si gentils qu'il m'envoie, à ses jolis mots qui font doucement ressortir les papillons qui s'étaient blottis dans le fond de mon ventre, le jour où j'avais juré qu'on ne m'y prendrait plus, que jamais plus je ne m'attacherai... Le week end des Artefacts arrive enfin. Je me souviens de son arrivée à Strasbourg & de notre véritable rencontre, devant les escaliers de Gallia, de son visage souriant, de ses cheveux frisés, de ses yeux bleus et de sa guitare sur son épaule.

Le bonheur était au complet

Je me souviens de nos mains qui se frôlent & de nos regards qui se croisent pendant que Renan Luce, Dionysos, Grands Corps Malade & Cali défilent sur scène. Je me souviens de ses doigts sur les miens alors qu'il m'apprend patiemment les premières notes de Bloody Sunday à la guitare ; ses longs doigts si habiles sur le manche d'une guitare mais si maladroits quand il s'agit de tenir trois petites balles de jonglage. Les souvenirs affluent. Un keffieh et un premier bisou timidement posé au coin de son sourire. Ses attaques de chatouilles. Un mur. Une nuit à discuter sur un minuscule lit. Des câlins. Les galères pour retrouver Camille qui nous attend à la gare & pour trouver de quoi manger un dimanche midi. Un décapsuleur confisqué. Des concerts qui pétaradent du boudin (Groundation, Sturm, Tiken Jah) dans ses bras. Un petit somme pendant Gentleman, sa tête sur mon épaule, hors du temps. Sa main que je sers si fort. Un bracelet de cédé. Son départ en pleine nuit pour Nancy dans sa voiture bleue-schtroumpf. Ces milliars de messages plein de promesses. On dépassera l'éphémère. Une prof de latin un peu trop présente. Des disputes-pour-de-rire au téléphone. Une présence si importante, malgré les kilomètres. La gare de Nancy. Des retrouvailles. Ses bras. Les artistes & les coktails avec les bonbons. Une rose, gardée précieusement. Un Ximou un peu boudeur. Nancy by night, sa main dans la mienne. Ses potes. Le début d'Into the wild. Beaucoup de multi (et un ampli trempé parce qu'une Choops c'est pas douée). Son souffle dans mon cou. Des photos supprimées. De vraies loques qui s'assument. Des larmes retenues sur un quai de gare. Son visage (que je trouve plus beau que jamais) à travers la vitre du train. Un aurevoir.

Juste nous deux à l'imparfait

Sache, si tu passes encore par ici, que ceci n'est en aucun cas un artcile tentant de te faire culpabiliser, de te faire revenir, ou toute autre chose du même genre. Considère plutôt cet artcile comme un mélange de souvenirs, nos souvenirs. Je te remercie pour ce sourire que tu as posé sur mes lèvres pendant quelques mois et pour tous ces moments magiques. Je garde au fond de moi la certitude que tu es quelqu'un d'exceptionnel. Les papillons se sont envolés...

Samedi 9 août 2008 à 22:57

Premier tome de deux livres (je vais me jeter sur Le Cercle fermé dès que j'aurais fini le bouquin de Sagan que je suis en train de lire), Bienvenue au club nous présente une bande de lycéens ainsi que leurs familles dans l'Angleterre des années soixante-dix.

L'image d'une Angleterre des seventies, pittoresque & baba-cool, se trouve peu à peu entravée par des grèves de plus en plus violentes, les attentats de l'IRA qui touchent de près nos personnages, la montée de l'extrême droite et les changements politiques & sociaux (arrivée de Margaret Thatcher et des conservateurs au pouvoir).  Nos héros (Benjamin, Philip, Doug et leurs amis) ont cependant d'autres choses en tête et poursuivent leurs chemins à travers les études, l'intégration aux cliques & aux clubs d'un lycée trop archaïque à leur goût, l'écriture, la musique (qui – à mon grand bonheur - occupe une place prépondérante dans l'oeuvre de Coe), le passage du style "planant" au punk, leurs premières histoires d'amour & leurs premières déceptions, les rêves d'aventures londonniennes,… Ils sont encore trop "innocents" pour saisir les enjeux et les intrigues qui préoccupent leurs parents. Jusqu'à ce que le monde les rattrape…

Jonathan Coe signe ici un roman d'apprentissage qui nous fait à la fois le portrait tendre et drôle d'une bande de jeunes lycéens et le tableau grave et lucide d'un pays en pleine mutation. Il met en scène des personnages touchants auxquels on ne peut s'empêcher de s'identifier & il mélange les styles avec habileté (articles de journaux, lettres, entrevues, et ce magnifique dernier chapitre écrit sans ponctuation), ce qui apporte un certain rythme & beaucoup d'humour à cette histoire… On ne peut ressortir que tourneboulé de cette lecture. Un bouquin (et un auteur) à découvrir rapidement & à déguster sans modération ! Je file d'ailleurs me chercher la version originale & mettre en œuvre mes "talents" de traductrice… Les cours d'anglais en HK seraient-ils finalement plus que 4h de torture hebdomadaire ?

**

Extrait (tiré du chapitre La gueule du Chaos)

Est-ce qu'un récit sert à quelque chose ? Je me le demande. Je me demande si tout le vécu peut vraiment être réduit et distillé en quelques moments d'exception, six ou sept peut-être qui nous seraient accordés dans toute notre existence, et si toute tentative de tracer un lien entre eux est vouée à l'échec. Et je me demande s'il y a dans la vie des moments, qui non seulement valent des mondes, mais tellement saturés d'émotion qu'ils en sont dilatés, intemporels, comme cet instant où Inger & Emil, assis sur ce banc de la roseraie, ont souri à l'objectif, ou quand la mère d'Inger a relevé les stores de la fenêtre du salon, ou quand Malcolm a ouvert l'écrin à bijoux et demandé ma soeur en mariage. S'il en a eu le temps.

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