choops

Venez, je vous emmène {Mdp invité : Parapluie}

Jeudi 6 novembre 2008 à 0:40

...Il y a des jours où la vie en cité-u me tue. Hier c'était mes voisines-d'à-côté qui avaient décidé de passer la nuit à rire comme des baleines avec leurs keupines, et ce soir ce sont celles du dessus qui ont décidé de marteler le sol de leurs pas légers (...) Dormir, ne serait-ce que trois minuscules heures, cette nuit serait trop demander ? J'ai un partiel d'historiographie romaine (ahah) et des gosses de six ans à gérer demain moi (et le beau chevelu du jonglage à mater), merde !

Mercredi 5 novembre 2008 à 0:02

http://choops.cowblog.fr/images/dessin2.jpg
 

Viv'ment le 26 novembre !
Pis décidemment, en ce moment, ça pleut des bouts d'Rêves !

 

Mardi 28 octobre 2008 à 14:11

Je suis partie dans l'bout du monde,
j'étais trop grande pour me courber...

Me courber pour faire face à ces silences trop lourds, à ces non-dits, à ses explosions de colère, à ses cris inutiles, à ces sanglots étouffés, à ce brouillon de vie. Je me suis sentie à la fois trop grande et trop fragile pour supporter tout ça. C'était, comme le dit si bien l'expression, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Exploser le vase même. Alors je me suis enfuie dans l'bout du monde, qui s'est trouvé être le 11 rue de l'électricité. Et, en cet après-midi pluvieux du mois d'octobre, j'y ai trouvé tant de sourires et de réconfort. Il y avait même une assiette qui m'attendait. Merci (ceci est un Merci au pluriel).

Mardi 21 octobre 2008 à 0:19

Mardi 14 octobre 2008 à 23:27


Librairie Kléber, Strasbourg
Mardi 14 octobre
Conversation avec Amélie Nothomb


"Nous sommes-nous déjà croisées, Clara ?" ... Non vous ne m'avez jamais vu, mais moi, je vous ai croisé des centaines de fois, au détour d'une page, entre deux lignes, à travers l'un de de vos personnages si singuliers...
Je l'ai regardé, longtemps, aussi longemps que possible. Nos regards se sont croisés, j'espère qu'elle a réussi à lire dans mes yeux tous ces "merci" et toute cette estime que je lui porte. Cette rencontre m'a bouleversée. Je ne m'attendais pas à la voir si. Pfiou. Vous savez, dès qu'elle ouvrait la bouche, les gens riaient. Oui, parce qu'une nénette qui écrit des bouquins si loufoques ne peut qu'être quelqu'un de drôle, n'est-ce pas ? Suis-je donc la seule à sentir cette incroyable tristesse qui se dégage d'elle ? J'ai trouvé ça horrible, qu'elle ne soit pas prise au sérieux par tous ces gens. Elle ouvrait la bouche et PAF, éclats de rires qui fusent. La liberté a-t'elle répondu. C'est la liberté. Elle parlait de sujets graves pourtant. L'usurpation d'identité, écrire pour vivre, vivre pour écrire. Se gaver de lectures, pour progresser, encore et toujours. Ce besoin devenu vital pour elle. Ces dizaines de romans par an dont un seul est montré au public. Cette passion, à la frontière de la folie. J'ai trouvé ça si beau, mais si triste dans le fond. Digne d'une très grande écrivain en fait.

 

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