Je suis partie dans l'bout du monde,
j'étais trop grande pour me courber...

Me courber pour faire face à ces silences trop lourds, à ces non-dits, à ses explosions de colère, à ses cris inutiles, à ces sanglots étouffés, à ce brouillon de vie. Je me suis sentie à la fois trop grande et trop fragile pour supporter tout ça. C'était, comme le dit si bien l'expression, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Exploser le vase même. Alors je me suis enfuie dans l'bout du monde, qui s'est trouvé être le 11 rue de l'électricité. Et, en cet après-midi pluvieux du mois d'octobre, j'y ai trouvé tant de sourires et de réconfort. Il y avait même une assiette qui m'attendait. Merci (ceci est un Merci au pluriel).