choops
Venez, je vous emmène {Mdp invité : Parapluie}
Lundi 19 avril 2010 à 15:29
SALA (songeur) : Non, pas d'hiver comme ceux d'ici. (Un temps.) Et toi ?
JOHANNA : Moi ?
SALA : Quand je serai parti, que feras-tu ?
JOHANNA : Quand tu seras parti ? (Elle l'observe. Il regarde au loin.) N'as-tu déjà pas été loin de moi longtemps ? En ce moment même, ne l'es-tu pas - loin de moi ?
SALA : Que dis-tu ? Je suis là, près de toi... Que vas tu faire, Johanna ?
JOHANNA : Je te l'ai déjà dit : partir - comme toi. (Sala secoue la tête.) Dès que possible. Avant que le courage ne me manque. Si je restais ici, que deviendrais-je ?
SALA : Devant la jeunesse, toutes les portes sont grandes ouvertes et chacune ouvre sur le monde.
JOHANNA : Le monde ? Le ciel infini ? Il faut ne plus tenir à personne pour les atteindre. Voilà pourquoi je veux partir.
SALA : Partir - c'est vite dit. Mais il faut se préparer, et il faut tout de même l'ombre d'un projet. Toi, tu répètes le mot, comme s'il ne te manquait que les ailes pour t'envoler.
JOHANNA : La volonté, cela suffit pour s'envoler.
SALA : Tu n'as pas peur, Johanna ?
JOHANNA : Le désir sans la peur ? Ce serait un drôle de désir, indigne.
SALA : Ce désir, où te mènera-t-il ?
JOHANNA : Rassure-toi, je trouverai mon chemin.
Le chemin solitaire - Arthur Schnitzler
(extrait de l'acte IV scène 1)
Lundi 5 avril 2010 à 20:16
Je sais qu'c'est pas vrai, mais j'ai dix ans.
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans.
Merci à la plus mieux des mamans qui a préparé ce joli goûter plein de pois. Merci à ceux qui étaient accrochés à leur portable à minuit et des poussières et à tous ceux qui y ont pensé. Merci à celle qui est restée un soir de plus pour passer un moment avec moi. Merci à mes Keupines sympas pour cette mêêêêrveilleuse journée aux vingt épreuves au goût d'enfance. Merci à celles qui envoient de la magie dans ma boîte aux lettres, à ceux qui m'invitent pour boire un verre, à celles qui m'offrent des piles de livres choisis avec soin, à ceux qui m'offrent des bouts d'eux à emmener dans mes poches l'an prochain, merci à ceux qui trouvent les mots qui rassurent et qui font de ces vingt ans une porte sur mille et une promesses.
Jeudi 11 mars 2010 à 23:02
Y a tant de choses à faire et tant de gens à voir,
Mercredi 27 janvier 2010 à 22:37
Sophie, ses jolies boucles, ses cernes, ses pancakes et ses milliards de livres dans son petit appartement parisien. Marie, son humour, ses traits espagnols, sa façon de mettre la main sur de jolies choses dans les friperies, "tmpt" et "il n'y a pas d'heure pour des chips et du coca". Camiette, son adorable bouille, ses tableaux, son accent à croquer et sa façon de parler d'amour. Et ma Camille, le dimanche, sa voix toute douce sur La Renarde, ses sourires, ses cheveux nouvellement roux et ses tâches de rousseur à mourir. Paris, ses mille et une merveilles et ses cinq jeunes filles, entre dix-neuf et vingt-trois ans, au bord du monde.