choops

Ma vie sentimentale est un vrai sac-de-noeuds.
Les films de Woody Allen à côté, c'est de la rigolade ... C'est pour dire !

Magnifique & tourmentée Maria-Eléna (interprêtée par l'époustoufflante Pénélope Cruz, dont je suis tombée sous le charme depuis Volver). Magnifique film aussi, mais je crois que Ce Monsieur Là en parle mieux que personne. Et puis, comme je suis d'une graaande bonté, je vous mets un lien vers la chanson du film que j'écoute en boucle depuis ce week-end. Et puis, allez, bonus, pour vos beaux yeux (surtout pour vos petites oreilles en fait).

 

Viv'ment le 26 novembre !
Pis décidemment, en ce moment, ça pleut des bouts d'Rêves !
 

Librairie Kléber, Strasbourg
Mardi 14 octobre
Conversation avec Amélie Nothomb

"Nous sommes-nous déjà croisées, Clara ?" ... Non vous ne m'avez jamais vu, mais moi, je vous ai croisé des centaines de fois, au détour d'une page, entre deux lignes, à travers l'un de de vos personnages si singuliers...
Je l'ai regardé, longtemps, aussi longemps que possible. Nos regards se sont croisés, j'espère qu'elle a réussi à lire dans mes yeux tous ces "merci" et toute cette estime que je lui porte. Cette rencontre m'a bouleversée. Je ne m'attendais pas à la voir si. Pfiou. Vous savez, dès qu'elle ouvrait la bouche, les gens riaient. Oui, parce qu'une nénette qui écrit des bouquins si loufoques ne peut qu'être quelqu'un de drôle, n'est-ce pas ? Suis-je donc la seule à sentir cette incroyable tristesse qui se dégage d'elle ? J'ai trouvé ça horrible, qu'elle ne soit pas prise au sérieux par tous ces gens. Elle ouvrait la bouche et PAF, éclats de rires qui fusent. La liberté a-t'elle répondu. C'est la liberté. Elle parlait de sujets graves pourtant. L'usurpation d'identité, écrire pour vivre, vivre pour écrire. Se gaver de lectures, pour progresser, encore et toujours. Ce besoin devenu vital pour elle. Ces dizaines de romans par an dont un seul est montré au public. Cette passion, à la frontière de la folie. J'ai trouvé ça si beau, mais si triste dans le fond. Digne d'une très grande écrivain en fait.

 

Je ne vous raconterai ni les heures d'attente dans la fosse du Zenith de Strasbourg, ni le mal de tête, ni l'état catastrophique de mon sac, ni les oreilles qui sifflent & les courbatures qui suivent deux jours de concerts. Je ne vous raconterai pas non plus le retour en force des papillons à l'intérieur d'mon bide. Je ne vous dirai pas - pour ne pas vous dégouter - que j'ai vu Daniel Darc, Aaaaarooooooooon (spécial Kass-dédi aux filles hystériques & hormonées jusqu'au bout des ongles qui étaient derrière nous pendant le concert), Renan Luce (un peu répétitif mais quelques chansons sympas quand même), Grand Corps Malade (très agréablement surprise, une présence sur scène impressionnante, une voix qui bouleverse, des textes magnifiques & une simplicité touchante), Cali (un peu trop morte pour en profiter pleinement mais il se donne à fond et ça fait plaisir à voir, pis 'faut avouer qu'il est pas mal ! Oui Mawy, tu lui as touché le cul, je sais, je te vois venir :p) Dionysos (WHAOU, on m'avait prévenue que ça pétaradait, mais pas à ce point, il a retourné la salle le Mathias), Sebastien Sturm (belle découverte & belle gueule), L'Orchestre national de Barbes (ambiance de ouf), Gentleman (vu des gradins (oui, huez moi) mais dans la fosse c'tait le gros beurdel), Groudation (GNIAAAAAH *__*), Tiken Jah Fakoly (putaiiin putaiiin putaiiin, une tuerie les enfants! RASTAFARI :D) et un peu d'Olivia Ruiz. Tant qu'on y est, je ne vais pas non plus vous dire que j'ai eu le visage du grand Mathias Malzieu à quelques centimètres du mien ET celà à plusieurs reprises. Pour être franche, je suis extrêmement crevette et j'ai quelques dizaines de dissertations à préparer, alors je me contenterai de vous dire que :

deux jours de putains de concerts, et le tout dans les bras d'un Ximou, bin ça colle le sourire à Choops pour des millénaires au moins :)

On-zeu-pix : le Sublime Sebastian Sturm